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Various
Mainstream Funk

Mainstream Funk

Artists

Various

Catno

WWSLP37

Formats

1x Vinyl LP Compilation

Country

France

Release date

Jan 28, 2022

Wewantsounds poursuit sa collaboration avec le label de Bob Shad et une nouvelle sélection de 12 titres cousus main pour les platines et enregistrés entre 1971 et 1975, avec un superbe mix de spiritual jazz, funk et soul joué par Buddy Terry, Sarah Vaughan, LaMont Johnson et Johnny Coles. Mainstream Recordsfut l’un des labels de jazz indépendants les plus innovants du début des années 70, avec Flying Dutchman, Strata East, CTI et Black Jazz. Fondé par un homme de l’ombre, le légendaire Bob Shad (qui avait dirigé Mercury Records et créé EmArcy dans les années 50), Mainstream s’est concentré sur la musique psychédélique dans les années 60 avant de revenir aux racines jazz de Shad au début des années 70, en signant une nouvelle vague de jazzmen nourris de la musique de Coltrane et des expériences électriques de Miles. C’est ainsi qu’est née la cultissime série Mainstream 300 avec ses pochettes distinctes et enregistrements exceptionnels dont cette sélection est largement tirée. Donnant leur chance à de nombreux jeunes musiciens ainsi qu’à quelques vieux amis, Bob Shad réussit à capturer l’excitation du jazz du début des années 70, mélangeant influences spirituelles, funk et soul. Il est intéressant de noter que les sessions Mainstream comprenaient bon nombre des musiciens les plus demandés à l’époque, tels que Ron Carter, Eddie Henderson, Airto, Mtume, Earl Palmer, Mickey Roker, Merl Saunders, Cedar Walton pour n’en citer que quelques-uns. Bob Shada souvent travaillé avec les plus grandes divas du jazz comme Sarah Vaughan, qui ouvre cette sélection avec une version funky du « Inner City Blues » de Marvin Gaye enregistrée la même année que l’original en 1971. Les titres présents sur Mainstream Funk sont pour la plupart enregistrés par des jeunes Turcs ayant fait leurs armes comme ‘sidemen’ pour Blue Note et Prestige à la fin des années 60. « Quiet Afternoon » de Buddy Terry, « Family Affair » de Dave Hubbard et « M’Bassa » de LaMont Johnson sont de parfaits exemples démontrant le désir du label de donner à ces nouveaux arrivants talentueux leur chance afin d’enregistrer en tant que leader. Des musiciens chevronnés de la scène be bop étaient également les bienvenus, tels que les trompettistes Blue Mitchell – qui avait sorti une série d’excellents albums sur Riverside et Blue Note à la fin des années 50 et 60 – et Johnny Coles qui avait joué avec Gil Evans, Charles Mingus et Herbie Hancock. Bob Shad a également sorti de la soul sur le label comme le « Super Duper Love » de Sugar Billy, sorti sur son sous-label Fast Track Records en 1974, arrangé par Jimmy Roach et qui comprend Marcus Belgrave dans le line-up. Mainstream Records a encore beaucoup de musique dans ses coffres et Mainstream Funk n’est que la pointe de l’iceberg qui rappelle à point nommé que le goût de Bob Shad en tant que producteur et chasseur de talents était l’un des meilleurs de la scène.

Media: Mi
Sleeve: M

29€*

*Taxes included, shipping price excluded

Sealed / Shipped by www.lagalettenoirerecords.com

A1

Sarah Vaughan - Inner City Blues

A2

Buddy Terry - Quiet Afternoon

B1

Blue Mitchell - Last Tango In Paris

B2

Lamont Johnson - M'Bassa

B3

Prophecy - Betcha Can't Guess My Sign

B4

Dave Hubbard - Family Affair

C1

Sugar Billy - Super Duper Love Pt. 1

C2

John White - Right Off

C3

Mike Longo - Matrix

D1

Barry Miles - Little Heart Of Pieces

D2

Johnny Coles - Betty's Bossa

D3

Pete Yellin - It's The Right Thing

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Deux morceaux rythmiques de Paolo Ferrara, tirés de la Library Music super rare « Ritmico », sur Flower Records. AFROTHEME est un titre afro-jazz funky profond avec des lignes de basse puissantes, des percussions chaudes et des guitares wah-wah psychédéliques. PERCUSSION BLUES, d’un autre côté, mélange des sons africains et brésiliens avec un groove de samba unique, et une Fender Rhodes qui est la cerise sur le gâteau.
Wewantsounds annonce la toute première sortie du mythique concert de Freddie Hubbard et de son quintet enregistré à Paris à la Maison de la Radio (ORTF) le 25 mars 1973.Hubbard est accompagné de George Cables au Fender Rhodes, Junior Cook au saxophone/flûte, Kent Brinkley à la basse et Michael Carvin à la batterie.Le groupe interprète quatre classiques de Hubbard en mode Jazz Funk.1973 est une année charnière pour Freddie Hubbard, il est l'une des jeunes stars du jazz depuis plus d'une décennie, il a également enregistré comme sideman pour des légendes telles que John Coltrane, Art Blakey et Ornette Coleman.Il signe chez CTI en 1970 lancé par Creed Taylor, c'est le label de jazz en vue à l'époque, visant le marché pop avec un son jazz fusion léché et des pochettes d'albums stylisées et luxueuses.Hubbard y enregistre cinq albums studio qui rencontrent un grand succès, renforçant ainsi sa réputation de superstar du jazz.Au début de l’année 1973, après avoir enregistré avec la crème de CTI (Ron Carter, Jack Dejohnette, George Benson, Herbie Hancock etc.), le trompettiste décide de former un nouveau quintet composé de Junior Cook et Kent Brinkley, ainsi que deux jeunes de la florissante scène post-bop : le pianiste George Cables - qui a fait ses armes avec Woody Shaw et Joe Henderson - et le batteur Michael Carvin qui avait joué avec Doug Carn et Henry Franklin sur leurs albums sortis chez Black Jazz. Le quintet s’apprête à enregistrer "Keep Your Soul Together" pour CTI en octobre 73 mais en ce début d’année, les musiciens rôdent le groupe avec une tournée européenne qui les amène à Paris à la Maison de la Radio le 25 mars.La musique qu'ils jouent pendant la soirée est lumineuse, organique et inspirée très différente du son CTI.Les musiciens jouent ici quatre standards du trompettiste : "Sky Dive", "The Intrepid Fox", "Povo" et "First Light" : la musique conserve la quintessence des quatre belles mélodies et les sublimes avec de longs solos nourris du Fender Rhodes de George Cables et de la puissante batterie de Michael Carvin.Le concert qui a aussi été filmé pour la télévision française est devenu culte au fil des années et c'est l’une des performances les plus inspirées du jazzman durant une période clé peu documentée !Wewantsounds est heureux de rendre un vibrant hommage à Freddie Hubbard avec la sortie officielle d’un concert devenu mythique. Les bandes du concert ont été transférées dans les studios de l'INA et remasterisées par Colorsound Studio. Le double LP avec pochette gatefold et OBI a été conçu par Raimund Wong avec des notes du journaliste anglais Kevin Le Gendre.Une sortie très attendue pour le RSD du 18 juin 2022
Lima, 1969. Les Far-Fen, groupe musical à vocation festive formé en 1969 par l’arrangeur et guitariste Victor « Coco » Salazar, joue en live. Cette banda reprend des titres de Ray Barreto et Tito Puente, deux colosses de la musique latine, ainsi que des morceaux jazz venus des États-Unis. Mais, loin d’être un banal groupe de reprises, les Far-Fen expérimentent, composent et réunissent d’éminents musiciens : Miguel « Chino » Figueroa, redoutable compositeur, claviériste et organiste ; l’excellent trompettiste Antonio Ginocchi, mais aussi José Cruz, Roberto Valdez ou Luis Calixto. Et la famille s’apprête à s’agrandir. Spontanément, lors d’un concert des Far-Fen, un dénommé Pacho Mejía monte sur scène avec le groupe et commence à chanter. « Coco » apprécie sa voix et lui propose d’intégrer le groupe, marquant le début d’une collaboration fructifère. Le groupe est rapidement repéré par Jaime Delgado Aparicio, gérant de l’un des labels les plus influents du pays à l’époque : Sono Radio. Il propose au groupe d’abandonner son répertoire musical constitué essentiellement de reprises et d’enregistrer un album avec des créations originales. Le groupe, nouvellement baptisé Black Sugar et influencé par Chicago ou Santana, devient rapidement l’un des pionniers d’un nouveau genre : le latin funk.Paradoxalement, la montée de Black Sugar et l’explosion des groupes de funk et rock péruviens coïncident avec l’arrivée au pouvoir d’une junte militaire suite au coup d’État de 1968. Malgré sa volonté apparente de mener le Pérou vers davantage de progrès économique et social, cette dictature nationaliste et gauchiste donne lieu à une intense répression de la musique et de la culture « yankee ». Les autorités vont même jusqu’à annuler un concert de Santana à Lima en 1971. Le « toque latino » (la touche latine) de Black Sugar apparaît donc comme un facteur déterminant pour la survie du groupe, alors que nombre de groupes de rock péruviens, tel que Traffic Sounds, disparaissent. C’est dans ces circonstances que ces pionniers du latin funk sortent leur premier album en 1971.Cet album éponyme des Black Sugar est bien plus créatif et original que ce que son titre laisse présager. Il démarre en trombe avec les morceaux phare Too Late et Viajecito. Les cuivres langoureux de l’incipit de Too Late sont interrompus par un cri furieux et Miguel « Chino » Figueroa tapotant énergiquement son piano, nous rappelant qu’ici c’est Lima, pas Detroit. La dynamique groovy et dansante de Too Late cède le pas à l’ambiance psychédélique, les paroles en espagnol et l’invitation au voyage de Viajecito. L’album reste sur sa lancée funky avec Understanding et Funky Time, dont les riffs de guitare semblent tout droit sortis d’une production de James Brown. Résolument tournées vers le monde anglo-saxon, When You’re Walking, When You Needed Someone et This Time sonnent bien plus rock que le reste de l’album, tout en sachant conserver leur saveur latine grâce à une forte présence de percussions et de cuivres. Pussycat clôture l’album en beauté en nous transportant vers un univers planant, où l’absence de voix laisse s’épanouir des harmonies très disco et la fabuleuse trompette d’Antonio Ginocchio.L’opus se vend comme des petits pains à travers l’Amérique Latine et la banda joue à guichets fermés au Pérou. Too Late arrive même en 7ème position dans les charts de Miami, et la première édition péruvienne de l’album, sortie sur le label de Jaime Delgado Aparicio, surprend avec ses remerciements écrits en anglais. Mais malgré son regard tourné vers l’extérieur et le contexte hostile dans leur pays, les Black Sugar refusent une proposition d’enregistrement d’un second opus aux US. Comme ce fut souvent le cas à l’époque, l’enregistrement de cet album était conditionné à un certain nombre de remaniements : seuls certains membres iraient chez l’Oncle Sam enregistrer l’album tandis que des backing singers (choristes) seraient introduits. Le groupe préserve son unité en résistant à cette tentation : en effet, pourquoi aller tenter sa chance aux US alors qu’il croule déjà sous les demandes ici ?Face au refus de ce projet, dont il est l’un des instigateurs, Jaime Delgado Aparicio se désintéresse et s’éloigne du groupe. A l’origine de nombreux morceaux du premier opus, son absence de l’album suivant – Black Sugar II – est tangible. Moins groovy que son prédecesseur, Black Sugar II présente néanmoins une sélection éclectique de compositions originales qui préservent la saveur funky et chaleureuse du premier album.Le délitement du groupe s’accélère en 1976 avec le départ de Hermes Landa, manager et tête pensante logistico-financière du groupe dès ses premières heures. Ce départ, alourdi par le contexte de plus en plus pesant et répressif de la dictature sonne le glas de l’heure de gloire des Black Sugar.😢