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Di Melo
Di Melo

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Artists

Di Melo

Catno

FD005

Formats

1x Vinyl LP Second Press

Country

Brazil

Release date

Jan 1, 2021

Il s’appelle Roberto De Melo Santos mais pour des raisons artistiques il s’est fait surnommer Bob Di Melo puis, tout simplement, Di Melo. Né en 1949 à Recife, il est le fils d’Artur, un violoniste et de Gabriela, une chanteuse. « J’ai commencé la musique très tôt, raconte-t-il. « J’avais treize ans quand j’ai écrit ma première composition. Je peignais. Je chantais en m’accompagnant à la guitare. Après la messe, je faisais des concerts improvisés avec des amis. » Trois ans plus tard, il met pour la première fois les pieds à Sao Paulo, en compagnie de Vanderlei, l’organiste du célèbre chanteur Roberto Carlos. De retour à Recife, il joue dans une pièce de théâtre « Arame Farpado no Continente Perdido ». Le destin frappe alors sous la forme d’une rencontre avec Jorge Ben Jor. En cette année 1968, c’est la star du moment. Jorge Ben lui donne la carte de visite de son manager Roberto Colossi. « Je suis allé le voir à Sao Paulo. Roberto, qui s’occupait aussi de Chico Buarque de Holanda et de Wanderley Cardoso, est devenu mon parrain. Malheureusement, il est tombé malade. Il est mort prématurément. Je n’avais pas le choix. J’ai commencé à faire des concerts la nuit dans les bars de Sao Paulo. »

Di Melo se nourrit aussi bien des musiques de Jorge Ben et Gilberto Gil, que des « yankees » James Brown, Elvis Presley, Jimi Hendrix, Paul Anka comme des genres musicaux de sa région, le Nordeste, comme le forro de Luiz Gonzaga ou de Jackson do Pandeiro. Un soir, au club le Jogral il participe à un concours organisé par la chanteuse Alaide Costa : « A cette occasion, le directeur d’EMI Odeon Moacir Meneghini Machado était présent. Il a beaucoup aimé ma musique et il m’a fait signer un contrat. » L’album Di Melo paraît en 1975, un classique disco funk influencé par le terroir du Nordeste, gravé en studio avec des musiciens chevronnés comme le génial claviériste albinos Hermeto Pascoal, également originaire de Recife, Heraldo Dumont au violon ou encore Claudio Beltrame à la basse électrique. Le processus de composition du morceau phare de l’album est un poème en soi. « Kilario, c’est une chanson particulière parce que c’était après une soirée arrosée. J’étais saoul. J’ai pris le Shinkansen, le TGV japonais. Je me suis retrouvé en train de planer dans un petit village que je ne connaissais pas. J’avais la nostalgie du pays. Le soleil était en train de se lever. Au Brésil, pour dire que la journée commence on a une expression « clareou o dia », mais comme j’étais éméché j’ai dit kilario au lieu de clareou. »
C’est aussi au pays du soleil levant qu’il a composé « Minha Estrela », mon étoile. Sur les autres chansons écrites à Sao Paulo, comme « A vida em seus métodos diz calma » il parle de positivité. « Se o mundo acabasse em mel » est même un hymne à la « suavité ». « On devrait avoir un monde de miel, plutôt que d’être aigri avec du fiel »/

Quant à « Pernalonga », c’est une chanson tirée d’une anecdote vécue au Jogral qui ne manque pas de piquant : « Un percussionniste et joueur de berimbau, responsable de la programmation du club était jaloux de moi parce que quand il jouait il n’y avait pas grand monde. Moi, je remplissais la salle. Il faisait exprès de changer mes horaires. Les gens préféraient quand même me voir. La patronne, Alaide Costa, a dit au gars qu’il ne pouvait pas faire ça. Entre-temps, je suis allé au cinéma voir « Blow up ». Et j’ai écrit cette chanson sur ce gars qui m’embêtait. Ça a fini par une bagarre entre lui et moi. » D’après Di Melo, c’est l’autre qui aurait eu le dessous. L’album s’est écoulé à trois mille exemplaires. Il a même fallu en presser d’autres !

Mais le pire était à venir. Au début des années 90, après une soirée arrosée, il est victime d’un grave accident de moto. « Il y avait deux camions dans ma direction. Je suis tombé d’un pont. J’ai mis très longtemps à retrouver l’usage des membres de mon corps. À ce moment, la rumeur a couru que j’étais mort. Personne n’avait plus de mes nouvelles. » Disparu de la circulation, le chanteur resurgit en 1997 à travers un de ses titres présent dans la compilation de Blue note « Blue Brazil 2 ». Il raconte : « Il y a eu un mouvement de DJ en Angleterre qui ont joué mon album Di Melo. Ça a fait danser les gens qui se sont demandés : – D’où sort ce chanteur ? Que devient-il ? Certains disaient que j’étais mort, d’autres que j’étais parti du Brésil. DJ Paulao et DJ Samuca, deux DJ de Sao Paulo m’ont retrouvé à Pinheiros, le quartier de Sao Paulo où je vivais. Les Black Eyed Peas ont fait un clip au Brésil en 2010 « Don’t stop the party ». Lors d’une interview, on a demandé à Will I Am les artistes brésiliens qu’il aimait. Il m’a cité moi, et Jorge Ben. On voit Jorge Ben dans leur clip mais je n’ai pas été contacté pour y figurer. On aperçoit juste mon disque. Si ça se trouve, ils pensaient aussi que j’étais mort! »

Media: Mi
Sleeve: M

32€*

*Taxes included, shipping price excluded

Sealed shipped by lagalettenoirerecords.com

A1

Kilariô

2:49

A2

A Vida Em Seus Métodos Diz Calma

3:45

A3

Aceito Tudo

2:58

A4

Conformópolis

2:45

A5

Má-Lida

3:32

A6

Sementes

1:34

B1

Pernalonga

2:46

B2

Minha Estrela

2:32

B3

Se O Mundo Acabasse Em Mel

4:09

B4

Alma Gêmea

3:59

B5

João

2:28

B6

Indecisão

2:00

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Entre les années 60 et 80, Albert Verrecchia a joué un rôle majeur dans la musique pop italienne et dans le disco européen et la scène afro-cosmique, tant sous son propre nom que sous les noms Albert Weyman et Albert Prince. Il a été le claviériste du légendaire groupe italien-français r’n’b "Pyranas", a servi de d'organiste de session pour la chanteuse et vedette de télévision Raffaella Carrà, et a produit le trio disco "Belle Epoque" ainsi que le premier album de l’auteur-compositeur Alan Sorrenti.Parmi ses nombreuses incarnations, au début et au milieu des années 70, il a également composé quelques bandes sonores pour le cinéma de genre italien, y compris pour des films tels que le poliziottesco Roma drogata, la polizia non può intervenire (Hallucinating Trip, 1975, Lucio Marcaccini) et le drame érotique Tecnica di un amore (1972, Brunello Rondi).La partition qu’il a écrite en 1975 pour Il tempo degli assassini (Season of Assassins, un film sur une bande de jeunes criminels qui terrorisent la ville de Rome dans les années 70 déjà violentes) est certainement son œuvre la plus accomplie dans le genre.Conçu pour un petit ensemble, il a écritpresque entièrement sur place dans pendant l’enregistrementstudio. Verrecchia lui-même joue du Moog, etson approche dynamique et percussive de l'instrument a abouti à un style à mi-chemin entrefunk et proto-disco. Un style rythmique moderne "Ritmico Moderno", qui est le titre choisi par la CAM pour le LP de la B.O. et sorti deux ans plus tard dans le cadre d’une série promo de "Library Music" distribuée uniquement aux professionnels du cinéma et aux programmeurs de radio et de télévision (série CML, cat. no. 131).On est porté à se demander si c’est grâce à ce LP que, en 1977, trois pièces de la bande originale ont trouvé leur place dans un autre film sur les gangs de jeunes, l’espagnol Perros callejeros (Street Warriors), écrit et réalisé par Jose Antonio de la Loma.De plus, mais c’est important, il y a le bonus de l’artiste populaire des années 70 et 80, Sammy Barbot, qui chante sur « Gang Leader » aux côtés du groupe vocal féminin Baba Yaga. Quel dommage que la carrière de compositeur de Verrecchia se termine ici !
Un autre rêve devenu réalité ! Le premier 7” à contenir les trois titres les plus groovy et dansants, de la légendaire bande originale à La ragazza con la pistola, le film culte de 1968 de Mario Monicelli représentant la sous-culture mod des années 60 Swinging London et mettant en vedette Monica Vitti dans l’un de ses rôles les plus emblématiques.La fête commence avec Girl With The Gun, un classique de la nouvelle génération avec une section rythmique psych-funk et un thème exotique joué par une sitar. Suivant de la side A on retrouve la luxure dansante de Shake Balera, un numéro de shake clairement influencé par les humeurs londoniennes incarnées quelques années plus tôt par Michelangelo Antonioni dans Blow Up, avec Antonello Vannucchi sur Hammond et Carlo Pes à la guitare (la pièce a ensuite été reprise par Calibro35 dans leur premier album). Enfin, en face B, le super intrigant Rapimento en Sicile, qui s’ouvre sur une ambiance de film d'espionage avant de passer à une danse trépidante de sitar, basse électrique et percussions sauvages.
"DECADE", the sixth album by Calibro 35, the legendary cinematic funk combo sampled by Dr. Dre and Jay-Z, gets a reissue on ltd edition Crystal Yellow vinyl and digital "deluxe" edition with bonus tracks