Peter King
Omo Lewa

Né à Tacoma Washington en 1926, Don a déménagé dans la région de San Jose dès son plus jeune âge. Enfant, il a pris quelques leçons de piano, mais c’est la musique de boogie woogie qui l’a vraiment inspiré. Pendant son séjour à San Jose State, il a formé un groupe qui était composé de:" piano, guitare, vibes, basse et batterie". Après avoir obtenu son diplôme de professeur, Don joue de la musique les fins de semaine et travaille comme professeur d’anglais au secondaire pendant quinze ans. Puis, en 1970, il quitte son emploi d’enseignant et déménage à Santa Cruz, faisant de la musique sa principale ressource et activité. En 1971, il est invité dans un combo de jazz pour jouer à un rassemblement politique. L’événement a eu lieu dans le patio du palais de justice du 19e siècle, maintenant appelé la Cooper House. Le propriétaire a dit à Don qu’il y installait un café sur le trottoir et l’a invité à jouer le jour de l’ouverture. Don a fini par y jouer jusqu’à ce que le tremblement de terre de 1989 ruine le magnifique vieux bâtiment.Don et ses collègues musiciens ont été forcés de déménager à la Warf House, un restaurant situé à la pointe de la jetée "Capitola", où ils ont joué pendant 20 ans. Aujourd’hui, vous pouvez trouver le groupe de Don The Amazing Jazz Geezers jouer au Severino’s Lounge à Aptos, Californie. Les Geezers ne sont pas nécessairement "étonnants" à cause de leur musicalité. Pour devenir un "Amazing Jazz Geezer" on doit simplement être âgé de plus de 75 ans, connaître plus de 1000 morceaux écrits entre 1935 et 1950, et encore être en mesure de jouer un concert complet.Peu importe la rareté et la demande, pour Don McCaslin, le temps est venu d’être mis en avant et apprécié. Aucun des albums originaux de Warmth n’est considéré comme recherché ni vendu pour de l’argent. Jusqu’à présent...

L’un des grands héros méconnus du saxophone : Harold Vick a travaillé avec des musiciens légendaires comme l'organiste Jack McDuff, Jimmy McGriff, Big John Patton et Larry Young. Il jouait aussi avec Walter Bishop Jr. et a également travaillé avec Philly Joe Jones, Howard McGhee, Donald Byrd, Ray Charles et les monstrueux Dizzy Gillespie, King Curtis. Sans oublié de 1970 à 1974 avec la reine de la soul Aretha Franklin.De 1971 à 1973 Il joue dans le groupe de jazz-rock de Jack DeJohnette, « Compost", enregistrant avec eux des albums. En 1972 il enregistre cet album, c’est probablement la raison pour laquelle il est sous le pseudonyme de « Sir Edward » et la liste des musiciens est bien un signe de noblesse, dont le bassiste Wilbur "Bad" Bascomb, Jumma Santos sur les percussions et les vibrations d’Omar Clay ce qui en fait un album de Soul Jazz de haute couture !!!La musique est un mélange funky de certains des grands airs de Soul de l’époque, avec des versions de Donny Hathaway et The Stylistics et un clin d’œil aux styles CTI Records avec une version de "People Make The World Go Round" Avec des copies originales qui changent maintenant de mains pour des sommes à 3 chiffres, Jazz Room Records est heureux de présenter la première réédition de Sir Edward (Harold Vick) «The Power Of Feeling ».

Après la remarquable discographie de Harry Roesli, le label indonésien La Munai a déniché un nouveau joyau oublié de pop vintage de son coin de pays pour le faire découvrir au monde, et le monde lui en sera reconnaissant. Paru en 1971 sous étiquette Polydor Singapour, il s’agit du dernier album éponyme de Yanti Bersaudara, le trio vocal sundanais des sœurs Yani, Tina et Parlina Hardjakusumah.La formation qui les accompagne vaut à elle seule le prix d’achat, avec son orgue riche et scintillant, ses jolies guitares avec juste ce qu’il faut de réverbération chatoyante et, ici et là, un vibraphone aérien. Mais les vedettes sont bien entendu les trois sœurs, dont les voix sont absolument charmantes, individuellement, et tout aussi délicieuses en trio, comme sur l’exquise Tekad Pahlawan.Les mélodies sont basées sur l’échelle heptatonique appelée pelog, gamme que les amateurs de gamelan connaissent bien, et vont de l’enjouée Badminton à l’émouvante Bandung (un hommage bien senti à leur ville natale, la capitale provinciale du Java Occidental), en passant par les sublimes Lembur Kuring et Bulan Dagoan. Mais si l’auteur de ces lignes devait choisir une chanson parmi les onze présentées ici, ce serait la légère et ravissante Leungiteun, avec sa touche de rocksteady jamaïcain.Certaines rééditions de disques obscurs qui remontent à plusieurs décennies constituent des documents d’archives intéressants et souvent divertissants, sortes d’instantanés déformés de la période qui les a vu naître. D’autres, cependant, comme celle-ci, sont d’une merveilleuse intemporalité, et La Munai honore cette musique et récompense les mélomanes du monde entier en la maintenant bien vivante.Article écrit par Rupert Bottenberg

Le superbe album instrumental de Marta Romàn et de son groupe The Blaxound est une brillante collection de soul cinématographique, de grooves changeants et de beaux arrangements de cuivres. Fortement recommandé par Neal Sugarman & Shawn Lee.Les Blaxound viennent de Barcelone et sont le projet autour de la très talentueuse Marta Romàn, qui écrit toutes les chansons elle-même, les produit dans son propre studio d'enregistrement et les termine avec l'aide de grands musiciens de la scène musicale locale. Particulièrement accrochée aux bandes sonores des films Blaxploitation des années 60 et 70, elle crée son son et s'appuie sur des arrangements de haute qualité. Le bon sentiment flotte immédiatement vers vous et laisse des traces dans votre canal auditif. Avec neuf morceaux matures sur leur album instrumental, The Blaxound touche le cœur des amis du funk instrumental et de la musique soul, un must pour les fans de Daptone !“Blaxound absolutely nailed It here. This record has all the rite ingredients. It is the perfect mixture of rhythm, horns & soulful organ. Blaxound have created the perfect bite of Soul Excitement.“ - Neal Sugarman (Daptone Records)“Solid AF arrangements brimming with soulful goodness. A very impressive album. Congrats!” - Shawn Lee